FOREST va de mieux en mieux et est désormais proposé à l'adoption ! N'hésitez pas à contacter l'association pour plus de détails.

Merci à tous .
Nous vous proposons de lire le témoignage de la personne de l'association L'Homme et son Chien, qui a pris en charge FOREST :
« FOREST n’a pas eu de chance jusqu’ici dans la vie et, aujourd’hui, il a besoin de vous.
Une personne nous a confié FOREST. Il vient des environs de Dreux. Il appartenait à un homme qui le tabassait régulièrement à coups de ceinturon. Une voisine, qui ne supportait plus de le voir se faire fracasser ou attaché à une courte chaîne, l’a récupéré un jour où il errait, une fois de plus, dans la rue et nous l’a confié. Il n’était pas identifié.

Le jour où nous l’avons accueilli, nous l’avons confié à un couple qui avait déjà trois chiens. Ce couple était connu par l’une de nos bénévoles. Comme ils étaient en congés pendant 15 jours, nous en avons profité pour faire pucer, vacciner et castrer FOREST. Quatre jours après que ce couple ait repris le travail, FOREST est sorti du jardin et s’est fait percuter par une voiture juste devant la maison, une voiture dont le chauffeur s’est, bien sûr, enfui.

FOREST a été amené chez le vétérinaire de l’association : le docteur Lenoir de la Clinique de l’Arche à Maintenon. Le bilan était négatif et le pronostic vital engagé : FOREST avait une hémorragie interne, un décrochement du cœur et un pneumothorax. Ses muqueuses étaient blanches. Il respirait très fort, faisant craindre le pire.

À 19h30, après diverses injections d’antibiotiques et d’anti-douleurs, deux bilans sanguins complets et des échographies, FOREST n’était toujours pas en état d’être opéré. Nos vétérinaires devaient rentrer chez eux et m’ont conseillé de transférer FOREST à la Clinique Frégis, une Clinique de spécialistes située à Arcueil et ouverte en permanence. Après avoir installé le pauvre FOREST dans la voiture, je pris la direction d’Arcueil.

Lors des premiers examens à Frégis, FOREST est resté adorable comme toujours, en se laissant manipuler et en faisant des bisous aux vétérinaires. Il s’allonge, mal en point et à bouts de force. Je le quitte et rentre chez moi peu avant minuit. Le lendemain, jeudi, FOREST subit différents examens : l’hémorragie vient de la rate qui est endommagée. FOREST n’est toujours pas opérable. Les vétérinaires essayent de contenir l’hémorragie. FOREST a perdu presque la moitié de son sang.

Le lendemain matin, la clinique de Frégis nous appelle vers 9h. Les vétérinaires veulent opérer Forest. En fait, c’est sa seule possibilité de s’en sortir. Cela va coûter très cher. Je leur dis de le faire dès que possible. Ils me demandent de repasser pour faire un premier versement. Je refais 3h30 de route pour cela, les yeux embués, en priant pour que FOREST s’en sorte.

Les jours qui suivent sont difficiles. Le cœur de FOREST a des ratés, ou plutôt des extrasystoles. Deux jours plus tard, enfin, bonne nouvelle, FOREST va mieux, il peut sortir. Je pars le chercher et le ramène chez moi. Il était déjà attaché au personnel soignant, tous plus gentils les uns que les autres. FOREST, par sa gentillesse, avait conquis tout le monde. Deux ou trois personnes auraient bien voulu l’adopter mais, vivant en appartement et travaillant toute la journée, ce n’était pas possible.

FOREST se remet doucement au fil des jours. Je lui fais des supers repas et des petites ballades dans le jardin, seul pour ne pas qu’il s’agite. Il faut, à chaque sortie, cacher tous les jouets qui traînent sur la pelouse, car FOREST ne pense qu’à jouer quand il sort et cela est trop dangereux pour lui car il s’essouffle très rapidement et peut se faire mal. La plaie sur son ventre a une longueur impressionnante. Je déménage mon ordinateur dans la chambre où il passe pratiquement tout son temps pour ne pas qu’il soit seul tout le temps. »

AUX MAITRES MONSTRUEUX DE CE PAUVRE PETIT CHIEN ADORABLE JE LEUR SOUHAITE DE LE REGRETTER TOUS LE RESTANT DE LEURS VIES  PAPY .